mardi 12 janvier 2016

Les dragons, phares de nos ténèbres






Le crâne de dragon d’Arzus se love au creux de ma main droite. Mes paupières s’abaissent pour créer un espace de silence intérieur. Je laisse tout doucement le crâne vibrer dans ma main pour m’ajuster à la présence vibratoire d’une partie de l’essence de mon guide dragon. Son empreinte énergétique caractéristique se manifeste ensuite sur mon visage. Je ressens cette douce pulsation entre mon œil gauche et mon troisième œil ou glande pinéale. Arzus est présent à mes côtés, seul lui se présente à moi ainsi.
Une vision se surimpose à mes pensées. Je vois Arzus. Il me fixe tout en m’annonçant qu’un dragon va me rejoindre pour une tâche précise. Ce nouveau dragon m’apparaît, il est massif, très massif. Il ne dit mot mais emplit mon champ de vision intérieure afin que je l’embrasse entièrement du regard. Ses écailles sont blanchâtres ou légèrement verdâtres. Elles sont mouchetées de points plus sombres. Il m’observe, il me jauge mais je ressens que son choix est déjà fait, nous avons à nous trouver. Arzus reprend la parole pour m’annoncer que je dois trouver son crâne de dragon, que la tâche à réaliser nécessite que ce nouveau dragon utilise le support d’un crâne sculpté. Il me révèle que le crâne est dans un minéral qui traduit parfaitement la couleur naturelle de ce nouveau dragon. Les deux dragons tournent leur regard l’un vers l’autre avec complicité. Sans l’avoir exprimé, une aspiration personnelle a été prise en compte. Ce crâne est de très petite taille afin d’être aisément glissé dans une poche pour m’accompagner en tout lieu. Ils me font comprendre que la tâche n’a pas été aisée pour réunir ces deux caractéristiques et qu’ils ont travaillé longuement avec la conscience du sculpteur pour l’inciter à créer une sculpture de dragon de petite taille dans le minéral désiré. Je ressens qu’il me faut le trouver car les efforts déployés par eux requièrent une profonde gratitude et mon engagement à suivre ce plan dont je ne sais encore rien.

Crâne de dragon en turquoise africaine 


Il m’est aisé de le trouver. Je tarde un peu pour le commander attendant de voir si de nouvelles visions m’offriraient un autre contact avec ce nouveau dragon. Il n’en fut rien. Arzus reste également silencieux. Les dragons ne se répètent pas. Les instructions ont été données. Ils en appelaient à mon engagement par leur silence assourdissant.

Propriétés métaphysiques de la turquoise africaine

Je découvre que le minéral de ce crâne de dragon est de la turquoise africaine. J’avais ressenti l’importance du choix de cette pierre lors de cette rencontre initiale. Il n’est pas question d’une simple concordance esthétique entre les écailles du dragon et les inclusions minérales de cette pierre. Un lien plus profond unis les propriétés cristallines d’une pierre et les aptitudes d’un dragon. Je touche de nouveau au concept de multidimensionnalité de tous les êtres.
J’entreprends des recherches en gemmologie et lithothérapie pour en trouver le sens métaphysique. Il le faut. Mon intuition m’y invite. La turquoise africaine, du jaspe d’Afrique en réalité, éveillerait l’âme à sa destinée. Ses propriétés métaphysiques permettraient de réactiver des segments anciens de l’ADN. Cette pierre pourrait emmagasiner des codes pouvant être transmis seulement lorsqu’on est prêt à les recevoir. Ces codes se recombineraient avec notre ADN.
La turquoise africaine aiderait à sortir l’âme du trou noir de ses propres ténèbres intérieures.
Je n’avais pas pris alors la mesure de la possible justesse de ces propriétés qui allaient trouver sous peu un écho bouleversant.

La mémoire olfactive par-delà les vies

Une peur sourde se mêle toujours à mon attrait pour les dragons. Il en fut continuellement ainsi et il en fut de même avec ce nouveau crâne de dragon. Aussitôt déballé de son colis, aussitôt abandonné sur le rebord d’une fenêtre à bonne distance de moi. Je ne me juge pas pour cela. Il n’y a pas à culpabiliser de mon attitude, seulement à découvrir quel mécanisme invisible se met en marche pour induire cette défiance et cette distanciation de ma part.
Peu de de temps après, je perçois une odeur avec une acuité accrue de jour en jour. Elle est désagréable et se renforce progressivement. Elle ne provient pas de l’extérieur. C’est comme si elle émanait de mon intérieur, plus particulièrement de mon quatrième chakra, celui du cœur. Lors d’une méditation au bord d’une rivière que j’affectionne, cette odeur trouve un écho avec des relents de putréfaction qui émanent des berges boueuses ce jour-là.
L’appel est trop fort dans la soirée. Je me décide à reprendre ce nouveau crâne de dragon en main. Je sens l’énergie du dragon me glisser entre les doigts et se diffuser dans le bras. J’essaye de demander le nom de ce dragon, chose qui paradoxalement représente toujours un défi pour moi. Je bloque souvent sur les noms alors que leurs paroles s’écoulent plutôt facilement. Il en est de même de mes incarnations passées. Les fils de ces autres vies se détissent pour se rappeler à ma mémoire mais mes identités exactes gardent souvent leurs mystères.
Je dépose le crâne sur mon chakra du cœur mais le dragon me demande de descendre sur le troisième, le chakra solaire au niveau du plexus. Cette odeur intemporelle qui m’assaille ressurgit avec une grande force. Une inspiration me dit d’aller dans le salon pour allumer la télévision. Nous sommes le 18 juin, une émission historique traite de la bataille de Waterloo. Je me sens très mal à l’aise, je tremble à en fermer les yeux. Ma mémoire se réveille. J’ouvre les yeux mais même ouvert, la scène est toujours là. Je me souviens enfin. C’est une odeur de mort, mélange de corps en décomposition et de gangrène. Les flashs s’enchainent. Une peur remonte de mes tréfonds. La peur de l’amputation. Plutôt mourir sur le champ de bataille que passer sur la table du chirurgien de campagne et être un infirme mendiant pour le reste de ma vie. Cette odeur s’exhale du campement où s’entassent les blessés luttant contre la gangrène tout autant que les membres amputés qui se décomposent faute d’être enterrés. Cette odeur s’exhale aussi du front où le râle des blessés, la furie des assauts et la fumée de la poudre à canon ne parviennent pas à la faire oublier.
Cette mémoire olfactive par-delà les vies était le verrou de ce fil de vie. Une fois sauté, tout ressurgit. Je suis aligné en première ligne de mon carré. Je porte mon regard sur ma droite et je vois des hommes arborant la moustache et un bonnet d’oursin qui les rend impressionnant. Ils serrent fiévreusement leur fusil à silex. L’un d’eux me regarde et me signifie de rester droit et ferme. Je suis bien plus jeune qu’eux. Je n’ai même pas l’âge de porter la moustache, je ne comprends pas. Mais il me suffit de me demander « Mais quel est mon âge ? » et « Qui suis-je ? » pour que l’information que j’ai toujours su, revienne à mon esprit.
Je suis né en 1798. Je n’ai pas encore 17 ans mais je suis mêlé avec des vétérans des guerres napoléoniennes. Mon père a combattu pour Napoléon. Il est mort en campagne et à ce titre j’ai eu le privilège d’être incorporé dans les pupilles de Napoléon à mes treize ans. Je suis fasciné par le sacrifice de mon père pour un Napoléon que j’idéalise. Je veux qu’ils soient fiers de moi. Membre des vélites de la Garde, je suis maintenant dans la Jeune Garde, je crois, l’un des corps de la Vieille Garde. Nous sommes de tous âges dans mon carré.
Les combats de Waterloo se déroulent plus en avant. Nous attendons. Ces boulets rasants qui fauchent les jambes me terrorisent. Je pleure dans mon salon. Que j’ouvre ou ferme les yeux, je n’échappe plus à cette réminiscence. Je suis maintenant blessé au pied droit, ma chair est en lambeau. On me relève avec poigne de ce sol boueux. Deux grenadiers plantent mon long fusil dans le sol et défont l’une des sangles blanches de ma tunique, celle de mon baudrier, pour m’enrouler autour de cette béquille de fortune. Je suis littéralement planté dans le sol. Notre carré est reformé à la hâte. Nous devons tenir notre position, du moins pour ceux qui peuvent encore rester debout. L’ennemi approche au pas cadencé. On nous crie d’encaisser le choc initial. Je suis en première ligne, celle qui va être sacrifiée pour que les hommes de la ligne de derrière ripostent. Il ne reste plus que quelques mètres, ces uniformes gris bruns abaissent leurs fusils, baïonnettes au clair. Je la vois, celle qui va m’embrocher. J’accepte mon sort, je le fais pour mon père, pour mon empereur. Je leur donne tout. Je ferme les yeux avec angoisse juste avant de me faire perforer l’estomac.
J’ai tellement mal. Mes hurlements se perdent dans ma gorge. J’appelle ma mère au secours. C’est le crépuscule. Tout est terminé. Je suis abandonné parmi les morts. La souffrance est horrible, physique mais aussi émotionnelle. Celui pour qui j’ai tout sacrifié, m’a abandonné sur le champ de bataille. Celui qui ne peut pas perdre a fui. La désillusion me submerge. La douleur au ventre est insupportable. Ma mère ne vient toujours pas alors que cela fait des heures que je la supplie de me délivrer de ce mal. Seuls des charognards nous dépouillant de nos valeurs viennent. Ils approchent. Ils arrachent aussi les dents aux morts comme aux blessés. Je n’y survis pas. Un maelstrom m’envahit, je ne fêterai jamais mes 17 ans.

Ouverture vers l’origine de la venue sur Terre

Je tremble et pleure toujours dans mon canapé. Je reprends conscience de l’émission de télévision où des passionnés des guerres napoléoniennes s’amusent à reconstituer la bataille. S’ils savaient. S’ils savaient à quel point cela fait mal, à quel point l’odeur de mort vous révulse, à quel point l’abnégation peut faire accepter d’être réduit à des pions déshumanisés.
Je ne parviens pas à me détacher de cette ligne de vie. Mon dragon m’aspire et m’éloigne de nouveau de l’environnement de mon salon. Alors que je revis encore des scènes, un autre film se superpose.
Les dragons naviguent sur les lignes temporelles tout aussi aisément que sur l’échelle des niveaux vibratoires.
Grand faiseur de guerre dans une constellation lointaine, cela me revient d’un coup. Je me rappelle d’un temps de grandes guerres galactiques. Cette mémoire se situe sur un autre champ fréquentiel ce qui la rend ténue. Mon corps était différent, plus grand, plus éthéré. Une époque de conflits interminables au niveau galactique. C’est la deuxième fois que des images me reviennent de cette ligne de vie, elles concordent avec des visions captées lors d’une visite nocturne importune.
Je me rappelle de mon absence de peur de la mort. Je savais que l’âme survivait au corps et cela ne faisait pas autant mal de le perdre. Alors pourquoi changer mon attitude belliqueuse ? Mon dragon me fait prendre conscience que cette mort de 1815 était directement liée avec l’une des raisons de la venue de mon âme sur Terre. Planète d’une vibration plus lourde, le corps physique renvoie la souffrance avec un poids décuplé. Incarné un pion sur un champ de bataille avait pour but de m’apprendre la valeur de toute vie et qu’aucun conflit peut se détacher des vies en jeu. Mon âme ne pouvait plus progresser dans cette ligne de temps, enlisée dans ces guerres galactiques. Le cycle d’incarnation sur Terre fut décidé pour transcender la répétition de mes limitations. Choix imposé ou choix volontaire. Je ne le sais pas encore. Mais rien ne m’avait préparé à la douleur physique que l’on peut ressentir dans un monde de troisième dimension.
Les mythologies de l’antiquité relatent le souhait des Dieux d’expérimenter la mort pour mieux se connaître. La vraie signification de ces légendes s’est progressivement perdue. Une séquence de la série Viking en illustration :





Ce guide dragon est de peu de mots. Il active des mémoires. Il fait émerger en moi des compréhensions nouvelles. Il m’aide à tisser des liens entre les vies et entre les lignes temporelles. Tout est lié et d’une grande complexité. De l’expérimentation sur Terre dépend le devenir de mon Moi dans les autres plans. Tout semble s’ordonner dans une mécanique parfaite. Je ne touche que l’une des origines de ma venue sur Terre et cela chamboule déjà mon entendement.
Nous avons TOUS de très bonnes raisons pour être dans ce cycle d’expériences dans le monde physique de troisième dimension sur Terre.

Les traces physiques et émotives de nos autres incarnations

Je regarde de nouveau mon crâne de dragon.
Pourquoi dans cette vie, nous avons des tâches de sang à la naissance, des blessures physiques ou des chirurgies qui nous laissent telle ou telle cicatrice ?
Le dragon me révèle que la cicatrice que je porte au niveau du plexus solaire est liée à cet épisode de 1815. J’ai été opéré tout jeune pour une hernie épigastrique et ce qui aurait dû être bénin a laissé une trace avec un tissu cicatriciel tourmenté. Nous ne ramenons pas toutes nos blessures dans cette vie, heureusement, mais celles dont l’émotion s’est tellement cristallisée dans nos champs d’énergie. Bien que cette hernie, en plein centre de mon troisième chakra, fût traitée, l’énergie dissonante qui en fut la cause resta présente. La mauvaise cicatrisation était ce témoin silencieux. La souffrance physique demandait à être reconnue et acceptée dans ma vie présente, et j’ai pleuré encore de nombreux jours après cet épisode de réminiscence.
Notre corps physique est le témoin privilégié des rôles incarnés dans d’autres vies.
Pourquoi dans cette vie, nous avons des attirances pour des époques et des pays ?
J’avais toujours été passionné par l’épopée napoléonienne, dévorant tout jeune les ouvrages traitant de ce sujet. J’avais besoin de tout savoir, de tout comprendre des idéaux nouveaux de la Révolution française au jusqu’au-boutisme d’une conflagration des nations. Mais je n’ai jamais aimé la période des 100 Jours et de la bataille de Waterloo. Je ne lisais jamais ce chapitre. Pendant ma vie étudiante, je me rendais régulièrement en Belgique. J’avais fait un détour pour aller voir le champ de bataille de Waterloo. Mais une fois sur place, je n’ai jamais pu entrer sur le terrain. J’avais fait demi-tour de suite. Un malaise inconscient était déjà présent. C’était instinctif et j’avais oublié cet épisode jusqu’à ce que mon guide dragon m’évoque un lien avec ce souvenir de jeunesse.
Nos centres d’intérêts reflètent ce que l’on cherche encore à comprendre. Nos attitudes inconscientes témoignent des peines indicibles.
Pourquoi dans cette vie, nous répétons des cauchemars ?
Je ne compte plus le nombre de fois où tout jeune je rêvais que l’on m’arrachait les dents. J’étais à chaque fois impuissant pour empêcher cela. J’en recherchais futilement le sens dans des ouvrages sur la signification des rêves. Seul le temps fit son œuvre. Plus je grandissais moins ces cauchemars étaient fréquents. Qu’il fut bon d’oublier… jusqu’à ce soir-là.
Certains de nos rêves nous aiguillent sur nos mémoires de vie.
Si je ramène tout doucement cette souffrance physique dans une vibration d’amour, je reste tourmenté par la souffrance émotionnelle. Elle aussi est inscrite en moi. Elle s’active aussi mais se traduit dans ma vie de tous les jours.

L’écho et l’écho inversé dans la vie actuelle

Ce que l’on vit dans l’instant présent est une mise en scène dont le script est inscrit dans notre ADN, porteur de nos mémoires, de nos origines, de ce qu’il y a à apprendre et à vivre dans cette vie. Selon nos choix et notre progression tout au long de la vie actuelle, s’active ou non tel ou tel scénario. Oui, les scénarios sont inscrits d’avance, les destins – et non le destin – sont programmés en nous. Si c’est programmé, c’est que c’était prévu. Mais toutes les prévisions ne se réalisent pas et les possibilités sont vastes pour amener des conclusions très variées.
Lorsqu’on lit un roman, la trame est écrite d’avance et l’issue est scellée à la dernière page même si le lecteur n’en est encore qu’à la première. La réalité est que notre livre de vie n’est pas un roman mais plutôt un livre dont vous êtes le héros. Cette fameuse série offre au lecteur de faire des choix à chaque chapitre. Certains mèneront au dénouement heureux du dernier chapitre, d’autres ouvriront un chapitre qui sera une impasse et invitera à recommencer la quête. Et il n’y a pas qu’un seul cheminement possible pour atteindre le dernier chapitre, les chemins sont multiples et plus ou moins remplis de luttes ou d’aides providentielles.
L’arrivée de ce nouveau dragon a été concomitante avec une période très difficile pour moi au niveau professionnel. J’ai été plongé dans de fortes tensions avec le dirigeant de la compagnie. Il a pris des décisions pour passer en force des ajustements dans l’organigramme, me retirant des pouvoirs hiérarchiques tout en m’exigeant d’assurer la cohésion des équipes en son absence. Il me flattait d’être son bras droit pour mieux me demander de me mettre en première ligne face aux mécontentements des équipes, de faire ce qui n’était fait par personne et de redresser la situation sur des dysfonctionnements internes. Lui partait en vacances après m’avoir réprimandé pour des initiatives, retiré des tâches gratifiantes pour me placer seul et sans autorité dans une situation inconfortable sans aucune perspective personnelle pour la suite des choses.
Je vivais un miroir de mes derniers moments en 1815. Le présent rejouait cette scène. Le décor est différent mais cela reste fondamentalement la même mise en scène.
Les difficultés dans cette vie sont le reflet de ce qui n’a pas été acquis dans une autre vie.
C’est pour cela que ce nouveau compagnon dragon intervenait. Faire un pont. M’aider à franchir ce pont. Ne plus avoir besoin de reprendre ce chapitre et poursuivre ma quête. La quête est peut-être un grand mot, mais c’est le mot qui m’a donné le courage de passer cette épreuve au travail. Ce chapitre se boucle et il devient temps de me positionner pour faire un choix, un de plus.
Un être de cristal, du nom de Yonouma, me demanda ne pas chercher à corriger le miroir qu’offre une situation de la vie quotidienne. Cette mise en scène est là pour nous montrer quelque chose. On ne doit pas lutter contre elle ou chercher à l’influencer, il faut l’accueillir, la voir sans s’y attacher (facile à dire^^). Elle reflète aussi ma propre attitude dans d’autres circonstances de mon quotidien, où je pratique encore ce que je subis par le miroir de mon travail. Je suis « victime » au travail, en écho, mais « bourreau » ailleurs, en écho inversé, en agissant comme mon patron au sein de ma sphère relationnelle personnelle.
Tout est lié, tel un écho multiple dans cette vie, par-delà les vies, d’avant les vies…

Alzimar le grand Rassembleur des fractions d’âmes

Alors que les parallèles se tissent au sein de mes ténèbres intérieures, ce phare que constitue ce nouveau compagnon dragon s’adresse de nouveau à moi.
Alzimar : Bonjour Samuel, je suis Alzimar ton dragon moucheté. Tu voulais absolument me faire adopter une terminaison en -US, mais ce n’est pas le cas. La terminaison -AR est aussi très courante chez les dragons. Les -AR sont là pour vous réconcilier avec vous-même. Nous mettons tous vos VOUS ensemble pour qu’ils se parlent et se cajolent. Oui ! C’est de l’amour entre vos différents VOUS dont vous manquez. Pas d’un amour d’une source extérieure mais d’un amour intérieur qui vous rassemble. Les familles ont été divisées. La famille doit être rassemblée, celle de VOTRE famille intérieure. Chaque vie dans chaque plan n’a pas de position sur une ligne de temps que vous connaissez habituellement. Tout se change, se corrige. La souffrance sur le champ des morts peut être amoindrie, la leçon restera apprise mais l’intensité peut être atténuée. Les -AR sont des dragons rassembleurs. Nous ne sommes pas attachés à un dragonnier en particulier à la différence des -US et de bien d’autres familles de dragons.
Nous sommes à la disposition de ceux qui sont prêts pour la Grande Réconciliation Intérieure.
Tout doit être ramené et unifié. Tout commence par Soi et non autour de Soi ou à l’extérieur de Soi. C’est pour ça que les dragons reviennent, vos destinées en tant qu’humanité sont liées avec la lignée des dragons. Je ne viens que sur appel, appel de votre dragon. Il te faudra me laisser aller auprès d’autres personnes quand je te le demanderais. J’irai et je reviendrai. Je rassemblerai les facettes des êtres les unes après les autres. Personne d’entre vous ne peut être rassemblé en une seule fois, d’où des allers-retours selon votre progression. Je ne suis pas un compagnon du quotidien, simplement votre ami qui vous aime. Pourquoi fais-je cela ? Parce que je vous sers et mon service est ma rétribution. J’apprends énormément auprès de vous. Il y a eu tant de fractionnements et de cloisonnements que cette complexité est inégalée sur mon échelle d’expérience. Vous m’obligez à me surpasser et en me surpassant, je découvre, j’explore, j’évolue. Là est ma joie.
Je suis Alzimar, le grand Rassembleur des fractions d’âmes.
Je ne suis pas le seul dans cette mission, notre cohorte des -AR se multiplie sur Terre, nous avons tant à faire. Sois heureux car nous le sommes. Sois plein d’entrain car nous le sommes. Sois nous car nous sommes aussi vous. Tout cela participera à la libération de l’être de la Matière car au-delà de la Matière s’étend à l’infini l’être. Retrouvez ce qu’il y a au-delà du monde physique, la Matière, et rapprochez-vous de Dieu dont nous sommes tous issus. Nous, les dragons, vous chérissons tous et nous vous ramenons chez vous, votre être multidimensionnel dans son entier.
Samuel : Merci Alzimar ! Merci Diane qui m’aida dans l’orthographe exacte de son nom.
Alzimar me glisse, par la suite, de prendre le suffixe -AR comme une symbolique du mot ARRIMAGE car cela correspond très bien à la définition de son rôle, celui d’arrimer ensemble les facettes de l’âme. Arrimer, c’est attacher ensemble, c’est aussi disposer de manière convenable, c’est également « faire de la place » d’après l’étymologie du mot rimen en moyen anglais.
Alzimar souhaite que la photo de son crâne de dragon soit publiée afin que ceux qui le souhaitent, puissent se relier à lui, à eux. Ils sauront qui est prêt et qui n’est pas encore prêt. Pas de course, simplement le juste arrimage selon le degré d’acceptation de chacun avec ses autres aspects de l’âme. Diane les perçoit comme une confrérie multiple dans ce crâne de dragon.
La cohorte des dragons -AR est en vol et tous seront aidés le moment venu.
Crédit illustration : Katrin ‘Rai-che’ Buttig
Par Samuel sous www.leretourdesdragons.com

Source :  www.leretourdesdragons.com




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